Près de 25 ans après le lancement du Processus de Barcelone en 1995 et plus de 10 ans après celui de l'Union pour la Méditerranée en 2008, l'Union Européenne et les pays du Sud de la Méditerranée cherchent encore à définir les contours de leur partenariat. La littérature est abondante sur ce qui ne marche pas. La région n'est quasiment plus présentée que sous l'angle des problèmes sécuritaires auxquelles elle est confrontée.
Mais limiter la Méditerranée à la gestion d'un agenda négatif serait une erreur et une injustice faite à des millions de personnes engagées chaque jour dans une action volontaire, positive et collective.
Et s'il fallait voir les choses autrement ? Et s'il fallait aller au-delà des questions liées aux institutions et aux financements ? Et si l'on s'autorisait à voir ce qui marche ? La Méditerranée n'est pas un problème. Elle est une formidable opportunité.
Oser, avec force et détermination, un agenda positif pour la Méditerranée, et au-delà, pour l'Afrique, est donc aujourd'hui impératif. Pour tous.